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 luna + second star to the right and straight on 'til morning.

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Luna Winslaw
Luna Winslaw
❝Black Widow❞

◮ Ici depuis le : 16/08/2015
◮ Messages : 65

luna + second star to the right and straight on 'til morning.  Empty
MessageSujet: luna + second star to the right and straight on 'til morning.    luna + second star to the right and straight on 'til morning.  EmptyLun 17 Aoû - 3:07


Ellana "Luna" Jules Winslaw
❝So come with me, where dreams are born, and time is never planned. Just think of happy things, and your heart will fly on wings, forever, in Never Never Land.❞



Nom(s) et prénom(s) → Ellana, comme la belle Marchombre du même nom sorti tout droit de la tête d'un artiste français au mots d'or tout particulièrement apprécié de Maman Winslaw. Jules, comme Jules César, qui a donné son nom à la salade mais qui était aussi l'ennemi mortel de deux gaulois aux noms rigolos. Et Winslaw, presque comme "Windslaw", genre la loi du vent, et c'est beau. Presque. Mais sinon, tout le monde l'appelle Luna. Un peu comme Stiles Stilinski son nom est mystère pour le commun des mortels. Date et lieu de naissance → C'était en Mars, un peu nuageux mais pas pluvieux pour autant. Le vingt-deux, pour être plus précis, et même que certainement que d'autres gens sont nés exactement au même moment, 13h46 au conteur de Boston. Et peut-être bien qu'un beau jour, elle les rencontrera ces gens (Sense8 power).  Âge → Vingt-trois ans, à ses yeux c'est l'apogée de sa vie. C'est un peu triste quand on y pense, mais c'est loin d'être fini alors elle le vit bien, ça va. Nationalité et origines → Une maman française, un papa italien, elle a été conçu en Islande mais est née à Boston et y a toujours vécu. Du coup elle est Américaine et elle trouve ça triste parce qu'on dit que le monde c'est beau dehors mais elle n'a jamais pu en attester. Statut civil → Ça fait un moment qu'elle a arrêté d'attendre que le Prince Charmant débarque sur son cheval blanc mais elle laisse tout de même la fenêtre ouverte la nuit pour que Peter Pan vienne se prendre les pieds dans le piège qu'elle a monté (Célibataire). Occupation(s) → Super-héroïne presque masquée, elle sillonne les rues de votre ville, prête à porter secours aux damoiseaux en détresse et à mettre la pâtée aux vilains caïds des bacs-à-sable. Vêtue de sa tenue bleue, elle ne met pas sa petite culotte par dessus son pantalon parce qu'elle a un minimum de self esteem, mais son badge sur la poitrine et son arme à la ceinture, elle venge vos morts et sauve vos vivants (Agent de police). Situation financière → La vie est belle. Elle ne réside pas dans un palace, mais pas non plus un placard, et elle n'a pas besoin de faire les fonds de gouttières pour payer son diner, même si parfois elle doit compter sur sa meilleure amie pour acheter son pot de glace hebdomadaire (Modeste). Traits de caractère → Luna, c'est une enfant complexe. Un peu excentrique sur les bords, trop bruyante pour certains, et une vraie tête de mule selon d'autres, elle reste tout de même douce comme du miel et sucrée comme de la guimauve. Ou le contraire plutôt. Elle a des idées un peu loufoques, et elle n'a pas froid aux yeux. Elle est franche mais pas méchante, elle dit les choses comme elle les pense mais jamais comme une brute. Elle croque la vie à pleine dent avec un sourire indélébile et parfois un peu débile. Elle se mélange souvent les pinceaux, et ce n'est pas la plus adroite des filles, mais elle se débrouille très bien dans la vie. C'est une indépendante, qui aime décréter n'avoir besoin de personne quand en fait elle attend juste que quelqu'un se rende compte qu'elle veut de la compagnie, bien qu'elle n'ai pas besoin d'aide. Son boulot, elle l'aime comme un fou comme un soldat comme une star de cinéma, elle s'y donne corps et âme et le prend très au sérieux, même si parfois elle se laisse un peu distraire par les compétitions qu'elle organise avec son partner Harold. Dans sa tête, Luna c'est une super-héroïne, avec la cape et tout l’attirail, mais elle reste sous couverture pour le côté qui se veut humble. Aux fond elle attend en secret qu'on perce son bouclier de Captain Americain. Luna, c'est une recette de cuisine, un bol d'ingrédients étranges qu'on penserait impossible à mélanger mais qui donnent un résultat pour le moins surprenant et qu'on finit néanmoins par aimer. Groupe → Sweet emotion.

◇ Boston Calling
Luna, elle est aussi douce que passionnée. + Elle aime tout et tout le monde sans ne jamais l'exprimer clairement. + Elle voudrait sauver le monde armée de rien de plus que son sourire. + Et elle y croit si fort, d'ailleurs, que peut-être qu'elle y arrivera un beau jour. + En attendant, c'est bien avec la loi qu'elle compte débarrasser ce monde des truands, et elle s'y donne corps et âme. + De son boulot elle aime tout les aspects, de ses collègues - tout du moins la plupart - aux courses poursuites en voiture en passant par les pauses compétitions qui s'organisent les jours de calme et les plats presque moisis qu'elle pique dans le mini-frigo bien qu'ils soient étiquetés avec le nom de leur propriétaire. + Elle a arrêté depuis longtemps d'attendre que les choses lui soient offertes, et elle ne possède plus la patience nécessaire pour ne pas faire les choses d'elle-même. + Elle cherche toujours à repousser ses limites dans tout les domaines, et à donner le meilleur d'elle même. + C'est une procrastinatrice de génie quand elle veut. + Et assez paradoxalement, une hyperactive qui s'assume. + Bon public, elle rigole à tout. Et moins c'est drôle plus c'est drôle. + Il en faut beaucoup pour l'énerver, mais quand elle est sur les nerfs elle ne fait pas les choses à moitié. + Elle a un peu trop d'ego et elle a du mal à reconnaître se tords ou à changer d'avis mais elle essaye de se soigner. + Son petit plaisir honteux consiste à laisser penser aux hommes qu'elle rencontre qu'ils ont une chance afin de se faire inviter au restaurant. C'est pas bien, elle le sait, elle le vit mal, mais c'est plus fort qu'elle. + Elle reste tout de même gentille et finit toujours par leurs expliquer clairement de sa douce voix que non, elle ne donnera pas suite. + Elle ne cuisine pas si mal que ça dans le fond, mais est incapable de suivre une recette. + Le matin, elle se sert un café juste parce qu'elle aime l'odeur, mais elle ne le boit pas. + Elle préfère le chocolat chaud, d'ailleurs elle le prend avec des marshmallows et de la cannelle. + Elle voue un culte à Audrey Hepburn depuis toute petite. + Sa couleur préférée c'est le rouge. Comme la passion. Comme le sang. Comme le Père Noël. + Sa chanson préférée, c'est "Between The Bars" d'Eliott Smith, et même qu'elle verse toujours une micro-larme quand elle l'écoute. + Son film préféré est français, "Jack et la mécanique du coeur". + Disney, c'est une religion. + Elle est amoureuse de Peter Pan. + Elle pourrait rester toute sa vie devant "Phinéas & Ferb". + Elle est fan du cinéma et de tout ses genres, de la comédie romantique au film d'horreur bien sanglant, elle apprécie tout du moment qu'elle parvient à se transporter à travers son écran. + Tout de même, elle reste old school et adore les vieilles comédies musicales et les classiques en noir et blanc. + Elle rêve d'aller en Nouvelle Zélande. + En fait, elle rêve de voyager tout court. + Elle adore écrire dans des langues étrangères dans ses sms ou sur facebook et c'est pour ça que Google Traduction est son premier favoris sur Chrome. + Elle danse quand elle fait la vaisselle. En fait elle danse tout le temps, elle aime bien. Mais elle danse mal. C'est très gênant à regarder. + Elle est toujours en train de chantonner, et dans la voiture elle gueule carrément. Mais comme elle chante bien, ça va ça passe ! + Elle adore la nature, le grands airs et être totalement dépaysée. + Au contraire, elle ne supporte pas de rester trop longtemps enfermée entre quatre murs. + Elle a peur de noyée ou asphyxiée, si bien que c'est devenu une sorte de claustrophobie. + Sinon, elle ne sait pas dessiner, ou peindre, ou faire de la poterie, ou même accrocher des posters aux murs. + Pourtant, elle a un gout pour la décoration assez développé, et elle fait souvent du relooking d’intérieur chez les gens, mais elle est obligée de demander à d'autre artistes d'appliquer ses idées. + Elle prend toujours les auto-stoppeurs qu'elle croise en voiture. + Un jour, si elle continue, son cadavre découpé en morceaux fera la une des journaux, mais elle le vit plutôt bien. + Elle sait qu'elle aura des gens pour la venger.

◇ Behind the curtain
Pseudo/prénom → Oswin parce que j'aime plagier Moffat, Nana parce que les gens aime plagier J. M. Barrie, et Salomé parce que tout le monde a le droit de plagier mes parents  Gangnam style. Âge → Sixteen anos #trilinguemuggle  selfie. Fréquence de connexion → Toute la viiie. Je vous hanterais jours et nuits. Et la rime c'est gratuit  Hihi. Scénario ou personnage inventé ? → Aussi inventé que l'histoire du Père Noël. Ou de la petite souris aussi. Désolée  Smile. DC/MC → Coming soon  Aloha. Le mot de la fin → Hippopotomonstrosesquippedaliophobie Swag.


Tardis


Dernière édition par Luna Winslaw le Sam 3 Oct - 19:59, édité 8 fois
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Luna Winslaw
Luna Winslaw
❝Black Widow❞

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MessageSujet: Re: luna + second star to the right and straight on 'til morning.    luna + second star to the right and straight on 'til morning.  EmptyLun 17 Aoû - 3:13


Don't grow up, it's a trap



ACTE I
when she was just a girl, she expected the world

« Piou piou piou ! ». Les balles fusent, criblent le murs de milliers de trous. Les explosions résonnent encore et encore aux oreilles de la jeune fille. Elle est la plus jeune dans ce secteur, et même la première à atteindre un rôle important en si peu de temps. Mais l'heure des louanges n'est pas encore arrivé. Si le tueur en série de bijoutiers de luxe du District historique de Boston s'échappe encore une fois, son collègue Smith remettra encore une fois tout les tords sur le dos de l'agent Winslaw, et ce sera alors la fin de sa brillante carrière. Elle ne peut laisser une telle catastrophe se produire. Pas sans donner sa vie au combat. Ses pieds ne la porte plus : ils volent. Le sweat noir à la capuche rabaissée tourne à la dernière minute au niveau de l'arbre mort, mais Winslaw en parfaite agent de police, s'y attendait et avait déjà anticipé ses propres gestes pour parer cette tactique. Elle tourne plus tôt, quelques mètres avant l'arbre en question, coupant la route du meurtrier qui s'arrête net et s'écrase au sol dans son élan. Winslaw, les deux mains sur ses hanches, le menton haut, souffle avec fierté sur la mèche qui tombe devant ses yeux, prenant le temps pour reprendre sou souffle. La victoire est encore une fois sienne. La capuche de l'homme sonné retombe dans son dos, révélant son visage. Brun, les cheveux pleins de gel, tellement musclé qu'il en deviendrait carré, il ne peut plus bouger. La policière sort ses menottes et lui attache les mains dans le dos avec conviction, le traînant de force derrière elle pour l'emmener jusqu'à la voiture aux gyrophares toujours allumés laissant échapper les sirènes de police beuglantes. « LUNA, MON CŒUR, LÂCHE TES POUPÉES, ON PASSE A TABLE ! », hurle la voix de maman dans mon dos. Je soupire. Barbie et Ken tombent de mes petites mains, abandonnés au milieu du jardin, près de la voiture rose coloriée au feutre bleu, à quelques mètres de l'arbre playmobil sans feuille. « On se retrouve après le déjeuner, agent Winslaw », je promet à la poupée.

ACTE II
i don't have the right name or the right look but i have twice the heart

« Ce sont des triplés ? ». La dame a la bouche en rond et les yeux tout écarquillés. Elle nous regarde, tout les trois, en ligne, et on pourrait jurer qu'elle s'apprête à nous applaudir. Ou a applaudir maman. Maman, elle, sourit, mais je vois dans ses yeux qu'elle a très envie de se claquer le front. On se claquer le front de la dame. Alors, je prends la relève. « Mais non, ils sont trop petits ! ». C'est vrais qu'ils sont petits. Lui, il a seulement cinq ans, et elle, elle en a tout juste quatre. Moi, je suis une grande fille maintenant, j'ai six ans. Alors, c'est pas très gentil de sa part de dire ça. Malgré tout, c'est vrai que beaucoup de gens s'y confondent. Les cheveux châtains, le sourire accrocheur et les yeux pétillants. On habite la même chambre, et on est toujours collés les uns aux autres. Mais c'est normal, dans une fratrie. On doit rester ensemble, envers et contre tout. En fait, pour cerner les enfants Winslaw, il suffit de regarder le dessin-animé Peter Pan. Il y a d'abord moi, l’aînée, celle qui est douce et gentille et raconte des histoires au coin de la cheminée. Puis il y a John, mon petit frère, qui essaye de parler avec de grands mots. Et enfin, il y a Michael, qui chez nous à été féminisée, avec ses tonnes de peluches et ses grands jeux. Et dans le fond, sans eux, qu'est ce que je serais ? Pour qui inventerais-je des histoires ? Qui partagerais mes nuits et leurs cauchemars ? Qui me pousserait à me rendre au Pays Imaginaire ? Personne. Et ce serait triste. Il n'y a rien comme un frère, de même qu'il n'y a rien comme une sœur. Alors, finalement, peut-être que c'est pas si mal, d'être triplés. Ça renforce les liens. J'aime bien l'idée. Et, la madame aussi, de toute évidence, puisqu'elle me frotte le haut de la terre en riant doucement comme si elle ne me croyait pas. Quand elle tourne le dos, je lui tire la langue, et les deux petites choses à côtés de moi m'accompagnent. On part dans un fou rire, et maman nous emmène dans l'autre pièce. Elle nous laisse là, sur la moquette, et va s’excuser auprès de l'inconnue. Alors, je me tourne vers les deux paires d'yeux rivés vers moi : « Il était une fois, dans une forêt sombre, une princesse qui... ». Une petite voix m'interrompt. « Pourquoi toujours une princesse ? ». Je grimace avec amusement, et je reprend. « Il était une fois, un dragon rouge au coeur d'or... »

ACTE III
and a song someone sings, once upon a december

La chaleureuse noirceur des nuits d'hiver m'enveloppe doucement en ce début de soirée festive. Les lumières multicolores pendent aux grillages et autres réverbères, s'accrochant de toutes leurs forces aux branches solides des arbres avoisinants, les parant de milles couleurs telles que les fleurs le feraient au printemps suivant. Un sourire éclaire mon visage. Je marche dans les rues pleines de monde, la tête levée vers le ciel, le regard plongé dans le bleu obscur de la nuit, recherchant une étoile, rien qu'une étoile, à laquelle s'adresser. Mais les nuages doivent être trop épais, ou probablement les ténèbres nocturnes trop précoces, car aucune ne parait avoir l'intention de pointer le moindre bout d'étincelle à la surface de la mer stellaire. Mon regard retombe, je savoure la fraîcheur de l'air embaumée par les senteurs sucrées de noël et de son joli marché saisonnier. Les petites cabanes de bois, saupoudrées de flocons blancs et purs, tels un cadeau angélique, se disposent de part et d'autre de la route piétonne pavée où circulent enfants, adultes, et lutins rouges. Soudain, un visage se détache des autres, perdu au milieu de la foule, à la manière d'une lumière dans les ténèbres éclairant mon chemin. Il a une étincelle dans ses grands yeux et une barpapa dans la main. Deux très bonne raison d'aborder un inconnu. Quand je souris, il sourit aussi, machinalement, sans le contrôler. Il me communique sa joie, me l'envoie malgré la distance nous séparant encore. Il n'a pas l'air bien vieux, mais il est tout de même trop grand pour un enfant de dix ans. Pourtant, il a bel et bien dix ans. Je le rejoins enfin et mes mains tremblent de froid. Alors, sa main me tend son manteau, et je l'enfile, le bout des manches bien trop grandes pendant sur le bout des doigts. Il est seul, comme moi. « Tu veux monter sur la grande roue ? », que je chantonne à celui qui deviendra, en l'espace d'une soirée et pour les dix prochaines années, mon meilleur ami.

ACTE IV
there's a hole in my soul, can you feel it?

« Mais... Pourquoi ? ». C'est une question qu'on pose beaucoup quand on est petit. C'est fréquent. C'est peut-être même un peu banal. Je ne fais pas exception à la règle. J'ai tant de questionnements, tant d'incompréhensions. J'ai l'impression que rien n'a de sens, et que tout est juste... une succession de hasard. Je déteste le hasard. J'ai la mauvaise impression d'être impuissante. Ce qui est vrai. Mais si il y a une chose sur laquelle j'ai un minimum d'emprise, c'est bien ma famille. Et malgré tout, elle fait partie de ma famille. Pourquoi prétendre le contraire ? Ses jambes sont si petites, et pourtant, elles sont au coeur de tant de problèmes. Elle, c'est ma cousine. Sa mère, ma tante, est partie il y a quelques années maintenant, et j'ai toujours trouvé ça triste. Maman évite le sujet, et Papa s'offusque quand je demande. « Ce sont des affaires de grandes personnes ! » Je sais qu'il est du côté de tata, et je me dis que, d'un côté, c'est bien. Parce qu'il soutient sa sœur, c'est ce que tout le monde devrait faire, toujours. Et c'est ce que je ferais plus grande, moi aussi. Mais de l'autre côté... Pourquoi ? Pourquoi soutenir cet abandon ? C'est méchant de la part de tata je trouve. Elle fuit, et elle laisse derrière elle tout un tas de problème que son frère doit gérer à sa place. Et papa, il est pas très fort pour gérer les problèmes. Il préfère les éliminer. Alors c'est ce qu'il a fait. Il a éliminé les Sparrow. Pas littéralement ! C'est pas un meurtrier mon papa, même si il est un peu dur parfois. Le pire, c'est qu'il nous a demandé de faire pareil. J'ai fais ma rébellion un moment, mais j'ai fini par laisser tomber. On ne gagne jamais rien contre papa. Mais malgré tout, je continue d'aller la voir, la petite Fawn. On va manger des glaces, et on joue à la marelle. Il y a ce côté interdit qui rend nos escapades plus palpitantes, je trouve. Papa, il ne le saura jamais.  « Je ne comprend pas... »

ACTE V
'cause we could be immortals, just not for long, live with me forever now

« J'ai peuuur ! ». J'en tremblerais presque. Je panique. Je veux pas. Non non non noooon. Si je passe cette porte, je m'expose à la dure épreuve du contrôle surprise. Le contrôle surprise que tu sais qu'il est là parce que tes amis te l'ont dit, mais que tu sais même pas de quoi il sera question parce que ton professeur est trop malin pour donner les mêmes questions aux mêmes classes. Du coup je panique. L'histoire c'est pas mon truc. J'aime pas l'histoire, j'aime pas les gens qui font l'histoire, j'aime pas ceux qui enseignent l'histoire. L'histoire c'est pas de la méthode, même pas de la compréhension, ou de l'application, c'est juste... du par cœur. Et le par cœur demande des heures de silence, enfermée avec pour seule compagnie ta tablette de chocolat et ton cahier rempli de notes illisibles. Et c'est duuur. Tu relis, et tu répètes, tu réécris, et tu recommences. Je veux paaas. « Prête pâquerette ? ». Une jolie brunette nommée comme la Reine des Neige bondit jusqu'à moi comme un petit lapin, avec son grand sourire plein de dents. Je lui tire la langue, parce que je suis comme ça moi. Et ensuite je lui offre ma plus belle moue boudeuse. Parce que je suis vraiment comme ça moi. Et je secoue ma tête de droite à gauche comme une dingue, mes cheveux me fouettant le visage, jusqu'à ce que le tournis me fasse chanceler. « Nononononononononononon. ». Je m’effondre sur la chaise contre le mur, près de la porte, celle qui sert aux dépressifs comme moi pour qu'ils sèchent leurs larmes. J'ai pas encore de larmes, mais elles vont certainement pointer le bout de leur nez quand je passerais la porte de la salle de Mme Barnes. Enfin pas littéralement. Je ne pleurs jamais en public. Y'a un blocage dans ma tête je pense. Quand je relève le regard, une blonde penche la tête dans ma direction avec un sourire d'ange « Oooh, mais ça va aller. ». Je mime l'offuscation. « C'est facile pour vous, vous l'avez déjà passé, c'est derrière ! C'est fini ! Et puis vous êtes douées, sérieuses, toussa toussa. ». Elles me regardent de travers, en penchant la tête, et on éclate de rire à l'unisson. Quand les autres élèves de ma classe commencent à s'agiter autour de nous et que l'arrivée de la prof et les trois dernières définitions du cahier circulent sur toutes les lèvres, je saisis la main d'Elsa et d'Anna, mes grandes meilleures de toujours, et les tirent derrière moi en courant à tout allure. « Dites "Au revoir Mme Baaaarnes" ! ».

ACTE VI
you can't hear me cry, see my dreams all die from where you're standing

« Luna... ». C'est le silence complet de l'autre côté de la porte. La tête enfoncée dans son oreiller, l’adolescente que je suis fait tout son possible pour faire le moins de bruit. Je ne veux voir personne. Je ne veux pas parler. Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas faire un effort pour comprendre ? « Luna, s'il te plait, ouvre la porte... ». Non. Non. Ce n'est pas le genre de chose dont on parle. Ce n'est pas une belle discussion à cœur ouvert qu'on peut tenir autour d'un chocolat chaud. C'est plus... C'est trop... C'est un secret. ce genre de noir secret que je garde bien au fond de mon cœur, dans une petite case dont j'ai jeté la clé. Je n'y arrive pas, ce n'est pas faute d'avoir essayé. Je ne me confie jamais, surtout pas à mes parents. Je parle tout le temps, mais ne dit jamais rien. J'évite les sujets sombres, ravale mes larmes, je sourie, j'oublie. C'est comme ça que ça marche. C'est facile. Mais aujourd'hui, j'ai tout cassé. Quand j'ai passé le seuil de la porte, je n'ai pu cacher mes yeux rouges. J'ai couru jusqu'à ma chambre, mais il était trop tard. Trop tard. Les sanglots ont résonné à travers la pièce. Éclatés dans ma gorge. Je me suis brisée en mille morceau sur le sol. Je l'ai vu dans le miroir de mon placard. Et j'ai détesté ça. Mes jambes ne me portait plus, elles ne me portent toujours pas, et j'ai à peine eu le temps de fermer la porte à clé et de saisir un oreiller. Mon monde s’effondre. Mon petit paradis ensoleillé, où tout restait beau du moment qu'on croyait que ça l'était. « Luna, je t'en prie... ». La voix de ma mère se brise. Tout tourne et tourne encore autour de moi. Je ne vois plus clair, je ne pense plus bien. Les couleurs sont ternes. Le tissue m’étouffe, presque autant que les bouts de verres enfoncés dans mon cœur et mes poumons. Je ne peux plus respirer, mentalement et physiquement. Je ne pourrais jamais me relever, c'est sûr. Comment le pourrais-je, quand je n'en trouve pas de raison ? Pas de but ? Tout mes principes sont brisés, toutes mes utopies détruites, toutes mes convictions... mortes. Mortes avec lui. Il est mort. « Ellana ? ». C'est un appel dans les ténèbres. Je relève la tête, le monde tourne toujours. Je prends une inspiration trop grande, mon buste chancelle, ma tête tombe et vient heurter le coin de mon lit. Je ne trouve pas la force de me relever. « ELLANA ? ». Je voudrais les appeler. Je voudrais leur répondre. Je voudrais leur ouvrir. Je voudrais tant de chose, mais rien ne se produit. Je renonce. Je ferme les yeux, lentement, quand la poignée vole soudainement en éclat. « Oh mon dieu... ». Mon petit frère et ma petites sœur, mes triplés, ses héros, se précipitent vers moi, me relèvent la tête. Je plonge mon visage dans une épaule et n'ouvre pas les yeux. Je n'y parviens pas. « On... Il était en moto, et je... Je sais pas ce qui s'est passé. Tout à volé en éclat autour de lui, et... J'ai couru, mais.. Je... Ses parents disent que c'est ma faute... Ils disent qu... Il est mort. Il est mort. Mon meilleur ami, j'ai besoin de lui... Il est mort. Il est mort. Il est mort. ». Il est mort...

ACTE VII
but if you close your eyes, does it almost feel like nothing changed at all?

Les mains sur les hanches, je toise du regard la montagne de cartons à mes pieds. Peut-être bien que si je les fixe assez longtemps, ils finiront par juste s'ouvrir et retourner à leurs place d'eux-mêmes. Tout rentrera dans l'ordre, et je m'allongerais dans mon lit confortable en sirotant une grenadine. Mais, après vingt exténuantes minutes pour mon cerveau en surchauffe, je baisse les bras et souffle fort. « Les rayons laser dans les pupilles de tes yeux sont cassés ? ». Je grommelle. « Je crois bien que oui. Tu peux réparer ça ? ». La jolie blondinette fait mine d'inspecter mes yeux une seconde, et finit par m'adresser un clin d'oeil en faisant volte face. « Je vais chercher un tournevis. ». Elle disparaît en laissant dans son passage un pluie de poussière d'étoile, et moi je ris doucement de notre idiotie. Puis je me souviens. Et là je ne ris plus. Là c'est triste. « Paaars pas ! », que je lui cris. Non. Il ne faut pas qu'elle parte. C'est trop triste. Anna, c'est ma meilleure amie depuis toujours. Anna, c'est... Anna. Je sais pas, je sais plus. J'ai les pensées toutes embrouillées. Je ne veux juste pas qu'elle quitte notre appartement. Je ne veux pas qu'elle quitte notre ville. Notre Pays. Notre continent. « ... Teplai ? ». Boucle d'or laisse sa tête pendre par l'ouverture de la porte. Elle me sourie et je fais ma moue boudeuse. Son buste suis sa tête et elle rentre dans sa future ancienne chambre, tirant derrière elle un petit matelas une place. Je penche la tête sur le côté et pointe de l'index le gros machin de toute évidence assez lourd. Trop lourd pour sa taille. « C'est pas un tournevis. » Ma voix tombe avec un petit point d’interrogation caché à la fin. « Tu le sais, hein ? ». Elle éclate de rire, et je ne peux m'empêcher de me joindre à elle. Puis elle s'approche et me fait un bisou sur le front. « Oh, chut, je sais ! Maintenant reste pas planté là et aide moi ! ». Sitôt dit, sitôt fait, je l'aide à tirer le matelas - en effet d'une masse étonnante - jusqu'au milieu de la pièce. « Toi, moi et Elsa, on dort ici cette nuit. Ou plutôt on s'allonge ici. Et on parle. Beaucoup. ». Je secoue la tête de haut en bas, mais j'ai les larmes aux yeux. Alors ses bras s'enroulent autour de moi, et nous reniflons à l'unisson. Que c'est romantique. « l'Italie ça craint. ». En fait, ma meilleure amie en Italie ça craint. « Hééé. Ne t'inquiète pas, je serais toujours là. On s'écrira, et on se skypera. Ce sera comme si je n'étais jamais partie. ». Snif. « Promis ? ». Elle plante ses beaux yeux bleus dans les miens. « Promis. »

ACTE VIII
satisfaction feels like an ancient memory

« T'es libre ! ». En une bouffée d'air frais, je suis à l’extérieur. Un pas, et je suis enfin sortie. Libérée. Enfin, je devrais me sentir libérée. En principe. Mais l’étau sur ma poitrine ne semble pas décidé à se desserrer. J'avance tant bien que mal, ne sachant pas trop si je souffre le plus à l'intérieur ou à l'extérieur. La vérité, c'est que le problème de cette balle que je me suis prise dans l'épaule au cours d'une mission, ce n'est plus grand chose. Evidemment je ne peux pas trop forcer, mais la douleur est éclipsée par les fissures de mon coeur. J'ai été entourée durant tout mon séjour à l’hôpital, pas une minute seule, et c'était plus que réconfortant. Mais d'un autre côté, c'est comme si je ne m'étais jamais sentie aussi abandonnée. Il m'a laissé. Il est parti, de la manière la plus lâche possible. J'en ai connu des peines de coeur. Tout un tas, et ce depuis que je suis en âge de comprendre l'amour. Mais que mon petit ami préfère se réfugier sur un autre continent plutôt que de me faire face, ça c'est nouveau. Alors oui, peut-être que je ne me suis pas non plus innocente dans toute cette histoire. Peut-être que j'aurais dû répondre à ses appels, dire quelque chose à propos de sa grand-mère malade. Peut-être que j'aurais dû être moins rancunière. Mais j'étais aveuglée par les reproches, par la colère. Je refusais de vouloir lui donner une autre chance. Je ne voulais pas le vouloir. Et quand je me suis fait tirer dessus, le seul côté positif que je voyais dans toute cette douleur, c'était que si il tenait vraiment à moi, alors peut-être qu'il reviendrait. J'ai eu tord. Je ne sais pas trop si je me suis trompée sur le fait qu'il tienne à moi, ou le fait qu'il prenne la peine, d'une manière ou d'une autre, de quitter sa stupide quarantaine pour moi. Mais j'ai eu tord. « Prête à rentrer chez toi, guerrière ? ». Je hoche la tête avec un sourire piteux, pas convaincue. Le jour de ma sortie de l’hôpital est arrivée, et il vie toujours sa belle vie de l'autre côté de la Terre. Peut-être qu'il a rencontré quelqu'un ? Peut-être que tout est fini ? Mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Parce que rien n'a été dit de vive voix. Rien n'a été expliqué. Ce n'est pas clair. Ça me ronge. Je ne sais plus où j'en suis. Je crois que c'est ça le pire, dans le fond. Le fait que je n'ai pas eu le droit à ma "fin". Juste de vagues excuses, comme si rien n'avait vraiment compté. Mais malgré tout je le sais. C'est bel et bien la fin.

ACTE IX
every day every hour, turn the pain into power, that's how superhero learns to fly

Ma meilleure amie est sourde. Est-ce que je le vis bien ? Non. Est-ce qu'elle le vit bien ? Non. Voilà, la vie c'est nul, et je vais rester dans mon lit à me lamenter tout le restant de mon existence. A chaque fois que je ferme les yeux, je vois cette voiture exploser, près d'Elsa qui est envoyée en arrière pour s'écraser sur le sol, et à chaque fois que je prends deux minutes pour m’asseoir, je me mets à réfléchir. Et je culpabilise. Parce que urgh, si j'avais fait plus attention, et si je l'avais éloignée de la scène, et si cette dame n'avait pas primé son foutu sac à main par rapport à une personne vivante et si Elsa n'avait pas été si gentille, et si... Urgh. Sauf que dans l'histoire, sauver les gens, c'est mon job, pas le sien. C'est moi qui aurait dû prendre les choses en main et l'empêcher d'aller traîner trop près de l'accident. Et puis maintenant je vais me mettre à pleurer. Non mais c'est quoi ça ? C'est pas moi qui suis devenue presque sourde. Alors d'où est-ce que je m'autorise à pleurer d'abord ? Peut-être que j'aurais dû aller travailler. Je sais pas. Je sais plus. J'avais juste envie de me blottir sous mes draps et de dormir pour la vie. De me la jouer Belle Au Bois Dormant. Et c'est ce que j'ai fais. Jusqu'à ce que je me réveille. Et là, c'est devenu triste. Et même en passant les dernières heures à harceler Elsa, qui se trouve chez son petit ami Cameron, j'ai toujours la vilaine impression de ne pas en faire assez. Franchement, je suis sérieusement à deux doigts de faire des recherches sur internet pour trouver une formule vaudou ou je-sais-pas-trop-quoi afin de rendre l'ouïe à ma meilleure amie. Et la seule et unique chose qui m'en empêche, c'est que dans les films d'horreur, ça ne finit jamais bien. Sans ça, j'hésiterais même pas. Bon sang, j'ai besoin de me changer les idées. La mélodieuse sonnerie de mon portable démarre soudainement. Il me faut une bonne dizaine de minutes pour parvenir à retrouver la petite machine. Le salon est tout retourné, complètement sans dessus-dessous, les coussins sur le sol, le tapis à moitié plié, la table basse repoussée contre le mur et les tiroirs grands ouverts. Pourtant, je m'en fiche royalement. Après avoir lu le message d'Elsa, m'annonçant son arrivée, je lui réponds rapidement et vais troquer mon jogging et mon haut de pyjama contre quelque chose de plus clean. Histoire de ne pas avoir l'air aussi sale que je semble l'être en cet instant. Je finis tout juste de boutonner mon jean quand ses clés tournent dans la serrure. « Salut... Je suis sourde mais je vais bien et je ne pleure pas, je te jure. C'est juste que les gens ils ont décidé de m'agresser aujourd'hui, et que mon frère est au courant pour Cameron et moi et qu'il le prend mal, et que la vie c'est nul et j'en ai marre. Moi j'ai besoin d'amour, tu comprends ? ». Ah non. Si tu pleurs, alors je pleurs. Ne me lance pas, McMahon. Nous sommes deux femmes fortes qui ne pleurent jamais. Urgh. Trop tard. Du coup, je me précipite dans les bras de ma jolie brune. Et puis je la lâche pas. Je ne la lâcherais jamais. Jamais. Jamais. Jamaiiiis. « Oooh, ma douce », que je dis de ma douce voix à son oreille avant de me décoller d'elle et de la regarder dans les yeux, mes mains sur ses épaules. « Tu veux parler de quoi d'abord ? Ou alors peut-être que tu ne veux pas parler du tout ? On peut manger et regarder un film, ou bien mettre de la musique à fond et danser sur les tables ? Ou bien on va au zoo ? S'acheter une glace ? Jouer à la pétanque ? Tout ce que tu voudras. ». Je dépose un petit bisou sur son front puis sur son nez, et laisse un légère trace de rouge à lèvre. Je marque mon territoire. Alors du coup ça me fait un peu rire. « Si tu veux, on peut même tout plaquer et aller vivre en Alaska. ».

ACTE X
i've been dreaming of this since a child, i'm on top of the world

En fixant le pot à crayon sur mon bureau au commissariat, je me souviens que, petite, en fixant le paysage depuis la fenêtre de ma chambre, je rêvais de ce genre d'homme qu'on admire et qu'on rêve d'avoir à ses côtés. Peut-être pas le héro national, mais celui qui protège son entourage. Qui sait ce qu'il veut et qui se bat pour l'avoir. Déterminé, fort, mature, mais drôle et peut-être même un peu mystérieux. Un gosse, qui se déguiserait pour Halloween et jouerait au papa et à la maman à ikéa. Un passionné, que je pourrais écouter jours et nuits sans jamais m'en lasser. Un homme. Le même model princier qui circulaient dans toutes les imaginations de toutes les adolescentes de quinze ans. Et je suis rester fixé sur ce model. J'ai cru le trouver une bonne dizaine de fois avant de retourner à la dure réalité. Finalement, peut-être que je n'ai pas changé, peut-être que j'ai toujours quinze ans. Et étrangement, un côté de moi aime l'idée. Parce que c'est ça qui me définit. Pas un prince, pas un château, mais mon habilité à continuer à croire en l'un et en l'autre sans pour autant baser mon existence sur l'attente de leur arrivée. Je suis une princesse indépendante. Je n'ai besoin de personne pour sourire, je ne repose pas mon bonheur sur les épaules d'une tierce personne. Et je crois que c'est là ma plus grande force. Je suis une enfant, et j'aime ça. « Okay l'équipe ! Le boss est absent et Boston est safe. Ça vous dit une petite compétition ? ». Un grand sourire naît sur mon visage. Ouais, j'aime bien. Vraiment. Définitivement. « Game's on ! ». Je vais bien. Je vais mieux. Je suis heureuse. On pourrait mettre mon nom en exemple pour accompagner la définition de la "Joie" dans un dico. Avec un nota bene pour un certain Darwin.




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luna + second star to the right and straight on 'til morning.

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